Le jour où j’ai rencontré Gounelle

Laurent Gounelle, connaissez-vous cet homme ? J’ai eu la chance de le rencontrer très récemment alors qu’il venait faire la promotion de son dernier livre « Le jour où j’ai appris à vivre« . Petit compte-rendu de cette jolie rencontre.

Laurent Gounelle écrit depuis peu mais vit une vraie success storie. Auteur de « L’homme qui voulait être heureux » qui s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires, ses livres sont un mélange de fiction et de vraie vie qui ont vocation à nous apprendre à vivre mieux et de façon plus heureuse. Tous ses livres sont de véritables best-sellers classés dans la catégorie des Feel Good Books.

Dans tous ses livres, on retrouve une sorte de fil conducteur qui nous amène à nous poser des questions sur le sens de la vie, sur la vie que l’on aspire à vivre vraiment. Chaque situation débouche sur des phrases philosophiques, des leçons de vie destinées à nous éveiller davantage.

L’élément catalyseur

Laurent Gounelle a commencé à écrire à l’âge de 40 ans. Autrement dit, il y a très peu de temps. Et contrairement à l’image positive et bien heureuse qu’il projette en l’écoutant parler, Laurent Gounelle affirme s’être avant tout nourri davantage de ses échecs que de ses réussites. Alors qu’il est propulsait dans la vie active à l’âge de 23 ans en tant que cadre supérieur dans une grosse entreprise, il s’aperçoit peu à peu que la vie qu’il mène a de moins en moins de sens. A l’époque très timide, associable et malheureux, Laurent Gounelle tombe dans une profonde dépression. Peu à peu, il entreprend un travail sur lui-même, se forme à la psychologie, et décide de parcourir le monde à la rencontre de sages, de philosophes et autre shamans. Il finit par faire de sa passion pour le développement personnel son métier et devient consultant dans le domaine pendant une dizaine d’années.  « Cette crise existentielle m’a aidée à profondément évoluer », avoue t-il. Chaque personne connaît des crises dans sa vie. La perte d’un emploi, d’un proche, une séparation, la maladie… Ainsi va la vie. Pourtant ces événements ont selon lui une réelle fonction : éveiller notre conscience, prendre du recul. Une période de turbulence serait une sorte de période de transition qui nous aide à aller vers un changement dans notre vie, une évolution positive.

Connais toi toi-même !

A chaque instant on a la possibilité d’évoluer et d’éveiller son âme. Ce travail commence d’abord par s’aimer soi-même, être en accord avec qui on est, vers où on veut aller. En accord avec nos valeurs aussi, nos attentes de la vie. Laurent Gounelle met vraiment l’accent sur la connaissance de soi pour atteindre le bonheur. Selon lui, pour être équilibré, il faudrait être capable de se retrouver seul avec soi-même, sans rien faire du tout, ne serait-ce que dix minutes par jour. Et petit à petit, des choses émergeraient correspondant à nos aspirations profondes pour la vie.

Se libérer de ses désirs

« C’est en se libérant de ses désirs qu’on peut atteindre un niveau de bonheur », cite t-il en référence à la philosophie bouddhiste. Les occidentaux ont pourtant un réel problème à se défaire des choses matérielles. Posséder plus est signe de richesse. Pourtant tout prouve, que l’être humain se détache rapidement des choses qu’il acquiert pour porter son objet de désir sur de nouvelles choses, encore et encore. « Les occidentaux ont cette peur du vide, de ne rien posséder. Mais c’est parce qu’ils méconnaissent cet état d’éveil ».

Mais l‘éveil c’est quoi me direz-vous ? Vaste sujet ! L’éveil est un état de conscience où on est en quelque sorte connecté à tout, où on ressent les choses. Difficile à expliquer avec des mots, puisque l’éveil dépasse l’ordre du mental, il dépasse notre compréhension intellectuelle. En somme, l’éveil est proche de l’état d’un jeune enfant qui offre un regard frais et sincère sur le monde. Mais j’espère avoir l’occasion d’y revenir dans un prochain billet. Je referme cette parenthèse.

La conscience de la mort

Selon Laurent Gounelle, la conscience de la mort aide à bien vieillir. Pourtant dans notre société actuelle, on a tendance à tout faire pour occulter la mort. Ça peut paraître un peu morbide, mais pourtant bien vivre, c’est aussi se préparer à mourir sans regret. Il faut arriver à se poser les bonnes questions sur la façon dont on veut vivre pour ne rien regretter. Prendre un moment pour soi et écrire sa Life List par exemple, peut permettre de de se fixer des objectifs de vie et réaliser tout ce que l’on souhaite accomplir dans sa vie.

Des romans inspirants

J’ai personnellement lu ses deux premiers livres : « L’homme qui voulait être heureux » et « Les dieux voyagent toujours incognito » qui sont de véritables petits chefs-d’oeuvre de réalisme, de philosophie de vie, et d’inspirations positives. Ses livres nous font comprendre qu’à chaque instant on a la possibilité d’évoluer, d’éveiller son âme, d’apprendre sur soi pour progresser avec plein de sagesse dans une vie heureuse. Je n’ai pas encore lu : « Le philosophe qui n’était pas sage » et je commence tout juste : « Le jour où j’ai appris à vivre« …

Et vous ? Les avez-vous lu, qu’en avez-vous pensé ?