J’arrête de râler

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Voilà, le mois de mars vient de commencer. En route pour un nouveau défi et pas des moindres, je relève le défi d’arrêter de râler pendant 21 jours consécutifs !! Evidemment, je ne me lance pas dans ce pari fou toute seule mais armée du livre culte de Christine LEWICKI, « J’arrête de râler« .

Arrêter de râler pour avoir plus de bonheur

La finalité de se défi n’est pas d’arrêter de râler jusqu’à la fin de mes jours, mais davantage de développer ma capacité à regarder en face les frustrations que je ressens dans mon quotidien et qui me poussent à râler. Comme chaque défi que j’ai choisi de me lancer cette année, mon objectif est d’apporter toujours plus de bonheur à mon quotidien, d’acquérir plus de sérénité et plus de légèreté dans ma vie.

Une première phase d’observation

J’ai donc lu le livre de Christine LEWICKI. Un livre très intéressant qui m’a permis de comprendre pourquoi souvent les situations nous faisaient râler et pourquoi nous râlions la plupart du temps sans même nous en rendre compte. Depuis le 1er mars, j’ai donc décidé d’entreprendre ce nouveau défi. Et pour cette première semaine, j’entame simplement une phase d’observation. Observer quand je râle, pourquoi, dans quelles circonstances. Pour le moment je prends conscience, je porte de l’attention sur les situations qui me font râler, et je réfléchis à la façon dont j’aurais pu éviter de râler. Je me demande si ces « râleries » sont vraiment nécessaires, je m’interroge sur ce qu’elles m’apportent. C’est d’ailleurs plutôt intéressant de porter un regard extérieur sur le comportement qu’on a soi-même envers les choses du quotidien.

Pourquoi râlons-nous ?

  • Pour faire comme tout le monde parce que c’est une façon de « communier » avec les autres
  • Pour susciter de la compassion de la part de notre interlocuteur
  • Parce que nous avons besoin d’aide mais préférons ruminer au lieu de demander
  • Par pur réflexe du type « j’en ai marre », « je suis fatiguée »…
  • Pour rire ou faire de l’humour à grands renforts de sarcasmes
  • Pour se rendre important, se sentir supérieur à quelqu’un d’autre
  • Pour se révolter face à une situation qui ne nous convient pas

Pourquoi arrêter de râler ?

Les quelques personnes à qui j’ai commencé à parler de mon nouveau challenge n’ont pas compris pourquoi je voulais arrêter de râler. « Mais c’est bon pour la santé de râler !! » Oui c’est vrai, des études affirment qu’exprimer sa mauvaise humeur permet de vivre mieux et serait même le secret de longévité de certaines civilisations ! Oui bon d’accord, mais n’y a t-il pas une façon moins négative pour exprimer quelque chose de désagréable que nous sommes entrain de vivre ?

Arrêter de râler c’est tout simplement « décider de vivre de façon sereine le moment présent avec ses aléas, ses difficultés, ses obstacles, ses frustrations« , affirme Christine LEWICKI. « Le bonheur dépend de la façon dont nous choisissons de vivre les circonstances extérieures ». Il dépend aussi de « ce sur quoi nous choisissons de nous focaliser ». En gros, arrêter de râler ce n’est, non pas nier nos pensées négatives, mais simplement arriver à ne pas trop y attacher d’importance. Lâcher prise sur nos pensées négatives… ça me laisse songeuse, pas vous ?!

« Arrêter de râler est un réflexe naturel qui ne demande aucune énergie. Arrêter de râler demande plus de recul, plus de réflexion ». Et je trouve ça très intéressant. Une façon en somme d’arriver à faire sa propre introspection pour arriver à identifier quel besoin j’ai besoin de combler et d’exprimer au lieu de bêtement râler et ruminer. Une attitude qui à terme pourrait bien nous tenir éloignés de tout sentiment de frustration, d’agacement, de contrariété ou d’impuissance. Une belle promesse !

L’idée en gros est d’accepter une situation telle qu’elle est et réagir de la façon la plus positive possible pour en tirer parti. Je suis dans les bouchons, au lieu de râler, j’écoute une émission radio qui m’intéresse. C’est la pagaille dans la maison, au lieu de râler, j’exprime mon besoin d’être aidée dans l’organisation de la maison. Vous voyez où je veux en venir ?

Arrêter de râler c’est en fait reconnaître qu’un de nos besoins n’est pas satisfait et c’est la capacité à réussir à exprimer ce besoin, à le communiquer pour créer du changement. « La situation qui nous fait râler n’est qu’un révélateur de notre besoin inassouvi », affirme Christine LEWICKI.

Votre qualité de vie n’est pas tant déterminée par ce que la vie vous apporte que par l’attitude que vous adoptez dans votre vie; pas tant par ce qu’il vous arrive que par ce que votre esprit perçoit de ce qu’il s’est passé. » Khalil Gibran.

21 jours, la durée minimum pour changer une habitude

Selon Christine LEWICKI, « la clé est d’accéder au bonheur en changeant notre manière de voir la réalité ». Le bonheur vient en effet de la manière dont nous voyons les choses au quotidien. Pour cela, un travail de reprogrammation de notre cerveau est nécessaire. Un travail au quotidien qui permettra à notre cerveau de créer petit à petit de nouvelles connexions. Si arrêter de râler paraît au départ insurmontable, je vous l’accorde, pratiquer, rééduquer son cerveau à une nouvelle façon de voir les choses fait que l’effort devient petit un réflexe puis une habitude tout à fait naturelle.

21 jours consécutifs, c’est le temps qu’il faut pour créer une nouvelle habitude. Impossible donc d’arrêter de râler du jour au lendemain. Cela peut prendre deux mois, dix mois, deux ans. L’essentiel c’est de ne pas lâcher, en se rappelant chaque matin le défi quotidien qui nous attend. « Le seul moyen d’y arriver est d’agir dans la durée, dans la répétition ».

Le truc en plus qui fait que ça marche : porter un bracelet et changer de côté le bracelet à chaque fois que j’exprime une râlerie. De cette façon, nous prenons davantage conscience de notre challenge et cet acte va contribuer à la création de nouvelles connexions dans le cerveau.

C’est en vain qu’on cherche au loin son bonheur quand on oublie de le cultiver soi-même. Jean-Jacques Rousseau.

Remplacer nos râleries par des célébrations

Ce nouveau challenge fait suite, et complète, mon défi de février qui était de cultiver la gratitude. (Un challenge que je continue de travailler au quotidien et donc je ferai le bilan dans quelques semaines). Faire le pari d’arrêter de râler c’est surtout continuer à développer mon aptitude à célébrer davantage mon quotidien, à ne plus focaliser sur les problèmes, mais davantage multiplier les petits moments de joie et de bonheur dans mes journées, être davantage reconnaissante de ce que j’ai plutôt que de tout gâcher avec des râleries.

S’entraîner à avoir une vision plus positive des choses c’est aussi se préparer à mieux encaisser certains coups durs de la vie. Je me dit que développer cette capacité à voir le verre à moitié plein plutôt que le verre à moitié vide me permettra de me secouer, de me sortir plus vite du trou quand je devrai faire face aux drames de la vie.

C’est exercice m’intéresse aussi beaucoup car il fait appel à notre attention, à la façon dont nous arrivons à être pleinement conscient du moment présent. C’est une façon de s’exercer à diriger notre attention au quotidien sur nous et sur des choses positives et agréables au lieu d’essayer de contrôler des choses que nous ne pouvons souvent pas contrôler.

Je pourrais écrire encore des lignes et des lignes tant ce livre est intéressant et m’a appris des choses. Il parle de Communication Non Violente et comment arriver à communiquer en se faisant comprendre, comment arriver à exprimer ses besoins, et encore bien d’autres choses. Un livre que je conseille vivement tant il permet d’avoir un point de vue différent sur les choses.

Si vous voulez être profondément heureux, vous devez apporter du bonheur à vos expériences de vie plutôt que d’essayer d’extraire du bonheur de ces mêmes expériences. M. Shimoff

Je termine avec l’intervention très inspirante de Christine LEWICKI lors d’une conférence TedX.

Et n’oubliez pas de cultiver votre bonheur au présent… et pourquoi pas commencer à arrêter de râler 😉

Bien à vous.
Julie

7 Comments

  • Alicia G. dit :

    J’ai remarqué ce mécanisme accru de « râlage » quand ça n’allait pas et quand ça va, les choses me passent plus au dessus. J’ai tout de même une forte tendence à aller à râler et pourtant je vois bien que ça ne me fait pas tant de bien que ça…Après je culpabilise d’avoir été aussi négative.
    Je constate aussi que je le fais beaucoup « Parce que nous avons besoin d’aide mais préférons ruminer au lieu de demander »
    Je vais aller m’acheter ce livre dont j’ai déjà entendu beaucoup de bien.
    super blog en tout cas, ça fait tellement bien de lire du positif:)

    • Julie dit :

      En fait, travailler sur soi pour arrêter de râler c’est surtout prendre du recul sur ses émotions, et développer sa capacité à lâcher prise sur des circonstances extérieures qui viendraient nous polluer l’esprit. C’est ça que je trouve intéressant. Râler est un réflexe. On y est tellement habitué que ça nous semble naturel. Si tu as déjà conscience que parfois tu râles et que c’est parce qu’au fond un de tes besoins n’est pas contenté, alors tu as déjà fait un petit bout de chemin :-) Je ne peux que t’encourager à lire le bouquin. Un livre rempli de valeurs et d’inspirations positives. Bien à toi.

  • Marine dit :

    Hello ! Je découvre ton blog que je trouve très sympa !

    Bel article ! Parfois j’évite les gens pour ça car il y a des personnes qui passent leur temps à râler de tout et on fait souvent éponge avec ces gens là alors qu’on était pas dans cet état d’esprit là !

    Je te souhaite de trouve le fonctionnement pour moins râler et tenir ton défi ! Bravo et bon courage !

    M.

    • Julie dit :

      Merci beaucoup Marine pour tes encouragements !! Tu as bien raison d’éviter les gens qui râlent, le râlage c’est contagieux !! Mieux vaut être entourée d’ondes plus positives 😉 Bien à toi.

  • laura dit :

    Hello Julie, Je suis 100 % d’accord avec toi, j’avoue que je râle beaucoup moi aussi, je vais tenter de me sevrer 😀 Travailler sur soi et prendre du recul sur ses émotions n’est jamais facile. Il est vrai que râler est le plus souvent un réflexe. On y est tellement habitué que ça nous semble naturel, j’avais même lu un livre qui disait : » râler est bon pour la santé », mais ce que l’on ne pense pas c’est que râler nous obscurcie la vue, et peu impacter les gens qui nous entourent… J’attends avec impatience de lire tes péripéties des prochains jours… Bon courage et à très bientôt Laura

  • Nadège dit :

    Salut! Sympa l’article, merci! As-tu réussi à ne plus râler du tout????

    • Julie dit :

      Hello Nadège :-) Merci pour ton retour. Oui j’ai mis beaucoup d’eau dans mon vin depuis l’écriture de cet article. Ne pas râler du tout est compliqué, mais il est possible en revanche de voir le positif en toute chose et se dire qu’au lieu de râler, la situation qui nous contrarie peut avoir aussi des avantages 😉 A bientôt

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