Ces dernières semaines ont été quelques peu tumultueuses dans ma vie personnelle. Il a fallu prendre des décisions qui n’étaient pas toujours agréables, faire des choix difficiles. Ces choix ont amené des ruptures dans mon quotidien. Ils ont basculé mes repères et ont fait émerger de nombreuses émotions de peur, de tristesse, de colère et de dévalorisation.
Mais traverser le tumulte dans sa vie peut-être aussi source de renouveau, pour mieux se retrouver, mieux se connaître. Une nouvelle trajectoire de vie pour un nouvel équilibre.
Je voulais partager avec vous aujourd’hui ce que j’ai appris quand on traverse des tempêtes et des périodes de doutes. Quelques petites choses qui m’ont permis d’apprendre à être plus sereine.
1. Prendre du recul sur ses pensées et ses émotions
Nos pensées et nos émotions nous jouent souvent des tours. Elles sont la pure création de notre cerveau, de notre imagination. Et ce que nous avons tous tendance à faire c’est ruminer, ressasser les mêmes pensées inlassablement dans sa tête. Parfois même, nous essayons de les faire disparaître en se mentant à soi même.
Pourtant, il faut justement les laisser s’exprimer sans pour autant les laisser accaparer toute notre attention. Trouver un exécutoire, là est la clé pour se libérer de ses émotions polluantes. Exprimer ce que l’on ressent par l’écriture est pour moi un merveilleux moyen. Outre le sentiment d’apaisement au premier abord, l’écriture permet d’y voir plus clair, de prendre du recul, être plus objectif sur la situation à un moment donné.
2. Accepter ce qui est
Combien de fois avons nous fait l’expérience de rester accroché à un moment difficile, en le revivant dans sa tête encore et encore ? Pourtant, il faut bien comprendre que tant que nous restons accrochés à cet événement douloureux, il nous est impossible de nous en libérer. Quelque soit ce qui cause notre douleur à un moment donné de notre vie, il faut savoir la regarder bien en face et l’accepter tel qu’elle est. Parce que résister à une émotion que l’on ressent, ne fait qu’empirer les choses.
Accepter ce qui est, c’est se donner les moyens de petit en petit se libérer de ses émotions négatives. En essayant par exemple de donner un sens à la douleur qu’on ressent, et en se disant qu’elle n’est pas vaine car un jour, peut-être demain ou dans un an, elle m’aura permis de grandir et d’évoluer dans ma vie. Accepter une situation ne serait- elle pas aussi le fait d’accepter qu’elle peut nous amener vers d’autres perspectives bien plus positives ?
3. Vivre dans l’instant présent
L’instant présent est si important, si simple et pourtant tellement peu d’attention lui est consacré. Donner de l’attention à l’instant présent, à l’ici et maintenant est désormais pour moi la clé de ma sérénité quand je suis emportée par des vagues d’émotions. C’est mon point d’ancrage.
Avez-vous remarqué combien le fait de ressasser une pensée, de ruminer, regretter des choses du passé, ou encore s’angoisser sur le futur, qui n’est qu’incertitudes et projections bien peu réalistes, nous rendez tristes ? Nous perdons beaucoup d’énergie à se laisser entraîner dans ce genre de processus. Pourquoi ne pas tout simplement composer avec les événements tels qu’ils nous apparaissent heure après heure ? De toute façon, nous savons que nous ne pouvons pas tout contrôler. Alors, vivre, vivre le moment présent tel qu’il est. Essayez, ça fait tellement de bien !
Certains changements dans une vie sont difficiles à accepter. Et même si nous n’y voyons pas très clair dans un premier temps, je crois bien qu’il faut toujours garder une chose en tête : les obstacles de la vie contribuent toujours à nous fait grandir sur le chemin de l’épanouissement.
Simplement lâcher prise, vivre le moment présent et avoir confiance en la vie !
Bonjour,
Merci pour cet article. Je suis entièrement d’accord avec vous car il y a quelques jours j’ai pu en faire la constatation … J’ai enfin écris un épisode difficile (https://vieorganisee.com/confidences-fausse-couche-tardive/) et cela m’a permis de me libérer à tel point que dès le lendemain j’ai pu en parler librement pour la première fois sans faire couler de larmes.
Comme vous dîtes, prendre du recul et trouver un échappatoire est sans doute la clé du « lâcher-prise ». Je ne suis pas totalement « guérie » mais j’y travaille …
Merci encore pour vos articles qui font réfléchir et redonnent espoir.
Christèle
Tout ce que tu dis est très juste, mais quand on est dans la tourmente il est difficile d’avoir ne serait-ce que le recul nécessaire pour penser à ces 3 éléments de bon sens… J’ai actuellement un ami très proche qui vient d’apprendre une nouvelle qui le bouleverse, le met en colère et lui fait peur en même temps. Mais il ne peut avoir aucun prise sur cette situation. Alors il rumine, encore et encore, et s’enferme dans sa colère. Comme je le connais très bien je l’ai vite percé à jour et j’ai rapidement mis le doigt sur la cause de tout ça. Comme je n’y peux rien moi non plus j’ai pris l’option d’essayer de lui faire changer son approche de cet événement. Et comme il s’en agaçait un peu, je lui ai dit qu’il ne pouvait rien changer à ce qui était, mais qu’en revanche il pouvait changer la façon dont il l’appréhendait. Ce qui parait un catastrophe sur le coup peu se révéler sur le long terme un chance, il faut du temps pour que nous acceptions ce glissement, j’ai essayé d’accélérer un peu les choses…
Je me retrouve complètement dans ce que tu écris, j’ai l’impression d’être retourné 1 an en arrière… Je garde cependant le même créneau depuis ces passages difficiles : apprendre à être (un peu) égoïste et penser à soi, à ce que l’on a envie de faire, prendre du recul et accepter la colère ressentie s’il y a lieu et prendre ce qui nous ai donné de vivre au moment présent.