Devenir acteur du bonheur au travail avec la Fabrique Spinoza

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Je vous parlais dans l’article Vivre pour travailler ou travailler pour vivre ? de l’intérêt que je commençais à porter au bonheur au travail. C’est ainsi que j’ai choisi d’explorer le bien-être au sein de mon organisation.

Et pour poser les premières bases, j’ai eu le plaisir de participer à la première formation dans le domaine proposée par la Fabrique Spinoza. Trois jours de formation pour nous permettre de devenir acteur du bonheur au travail dans notre organisation. Je vous raconte.

La Fabrique Spinoza

La Fabrique Spinoza est le think-tank du bonheur citoyen.

logo-fabrique-spinozaLa Fabrique Spinoza, association de la Loi de 1901, s’est créée sur le double constat d’une part que le bonheur est une aspiration fondamentale, et malgré tout un sujet fréquemment relégué au second rang comme enjeu explicite de notre société (politique, entreprise, médias, citoyens), et d’autre part, qu’une science du bonheur se développe et explore les mécanismes de l’épanouissement humain, individuel et collectif.

La mission de la Fabrique Spinoza est de redonner au bonheur sa place au cœur de notre société, qu’il soit un objet central, un objet scientifique, philosophique, démocratique, traversant et à impact positif.

L’essence même de l’homme est le désir d’être heureux, de bien-vivre, de bien agir. Baruch Spinoza

« Nous voyons le bonheur comme une aspiration et comme un catalyseur de changement. Nous pensons donc que le débat sur le bonheur est vertueux et vecteur de transformation positive. A lui seul, le débat est à même de lui redonner sa place et d’activer son potentiel positif auprès des différents acteurs ».

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Le bonheur au travail

Pour la Fabrique Spinoza, le bien-être au travail est un sujet majeur dans sa réflexion et dans les actions que ses bénévoles mènent. Aussi, était-il dans la logique continuité des activités de la Fabrique que celle-ci propose une formation pour transmettre ses connaissances relatives à la science du bonheur et comment elle pouvait être appliquée dans les organisations.

Favoriser le bien-être des collaborateurs dans une organisation est d’abord un impératif moral. Cela représente également un formidable levier de performance pour l’organisation.

Je ne m’attacherai pas ici à définir en profondeur ce qu’est le bonheur au travail. Rassurez-vous j’y reviendrai dans de nombreux autres articles. J’aimerais vous raconter ces deux jours de formation que j’ai partagé avec 12 autres acolytes.

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Appréhender les paradigmes du bonheur au travail

Vous n’imaginez pas mon impatience et mon excitation d’arriver dans la capitale pour participer à cette formation. Le rendez-vous est donné à 8h45 pour un accueil café et petites douceurs.

Je fais la connaissance des autres participants pour qui le bonheur est aussi une aspiration. Je me sens tellement à ma place et alignée avec la façon de penser de chacun. Le bonheur !!

Nous démarrons par un petit exercice qui nous permet d’explorer notre propre expérience du bonheur. L’idée est de raconter aux autres une histoire dans laquelle nous avons agi en faveur du bonheur au travail.

Pas facile, mais l’exercice nous pousse à prendre du recul en portant un regard différent sur les derniers mois que chacun à vécu à son travail. Après quelques minutes de réflexion, je sais quelle histoire je veux raconter. Et je réalise à quel point je peux vivre des expériences enrichissantes au sein de mon travail sans même m’en rendre compte.

De chaque histoire recueillie, nous en synthétisons ce qui selon nous sont les ingrédients de la réussite et les sources qui nous apportent de la satisfaction au travail.

Nous concluons sur les souhaits que nous souhaiterions formuler pour qu’il y ait encore plus de bonheur au travail dans nos organisations respectives. Des souhaits qui donnent lieu à de jolies illustrations sur paper board, riches de valeurs humaines et de bienveillance.

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Après l’expérimentation et le partage d’expériences, place maintenant aux apports théoriques.

Mais d’abord, laissez moi vous présenter Amélie et Sylvain, nos deux formateurs pétillants, pédagogues et bienveillants.

Amélie MOTTE, anciennement Directrice Associée de Business Interactif pendant 15 ans, a choisi de s’orienter en 2009 vers la formation professionnelle. Elle intervient notamment à Sciences Po Paris et est la Chief Happiness Officer de la Fabrique Spinoza.

Sylvain BOUTET accompagne les entreprises  dans leur transformation. C’est un facilitateur d’intelligence collective et a coordonné la programmation de la première Université du Bonheur au Travail en 2015.

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Avec eux, nous abordons les différentes théories du bonheur. De Confucius au courant Épicurien, en passant par le Bouddhisme et l’Hédonomisme, les référence historiques, culturelles et philosophiques ne manquent pas, et les approches sont passionnantes.

Le bonheur consiste en une vie vécue dans l’exercice de sa vertu. Aristote

Nous voyons comment les apports scientifiques au travers de la psychologie positive, amenée notamment par Martin Seligman, les neurosciences, et la sociologie du bonheur contribuent aujourd’hui à enrichir la vision du Bien-Être au Travail (BAT).

Nous décodons la science du bonheur au travail et abordons alors trois dimensions très intéressantes du bonheur sur lesquelles nous pouvons agir. Des notions intéressantes à creuser.

  • Le bien-être hédonique lié à son ressenti, les affects positifs que nous avons (plaisir, joie…)
  • Le bien-être évalué, lié au degré de satisfaction 
  • Le bien-être dit eudémonique lié à ses aspirations, à ce qui a du sens pour soi, son engagement

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Découvrir le chemin vers l’entreprise heureuse

La deuxième journée nous permet de comprendre comment réconcilier bonheur et performance.

Le bonheur ne doit pas être vu comme un vecteur de performance. En revanche, les deux sont fortement liés.

Des études prouvent qu’un salarié plus heureux a un cerveau 31% plus productif. Un salarié heureux est aussi un salarié 9 fois plus fidèle. De quoi intéresser managers et autres directeurs…

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Pour autant, le bonheur n’est pas une injonction. On ne peut pas pas imposer le bonheur dans une organisation. Si le bonheur est une aspiration fondamentale de l’être humain, notre rôle au sein de l’entreprise est de proposer des cadres, d’initier des chemins, sans pour autant les imposer.

Aussi faut-il savoir jongler avec différents leviers que nous avons abordons pendant la formation, parmi lesquels :

  • Agir sur la motivation des collaborateurs
  • Mettre en place des actions qui nourrissent les besoins de chacun à différents niveaux
  • Valoriser les forces de chacun en manageant les talents

Mais le chemin vers l’entreprise heureuse exige aussi de revoir l’organisation en tant que telle et le mode de management qui s’opère. Il s’agit en somme de changer la vision que nous avons de l’humain en tant que tel au sein de l’organisation.

  • Est ce que dans l’entreprise, l’homme est une simple ressource et on veille à sa productivité ?
  • Est ce que le management est plus transversal, et on s’intéresse davantage au capacité de chacun ?
  • Est ce que l’entreprise permet à l’individu d’exprimer réellement son potentiel au service d’une raison d’être de l’organisation ?
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Atelier de Serious Play par le Lego pour développer l’intelligence collective et co-construire.

Une troisième et dernière journée de formation m’attend pour le mois de mars. Pendant ce laps de temps, je dois faire un petit audit de la Qualité de Vie au sein de mon organisation, et décider des premières lignes de mon plan d’action.

Et pour ces deux jours, je repars avec les valeurs qui me sont vraiment importantes dans mon entreprise et l’envie de faire des richesses de chacun une vraie force, voir une véritable différenciation pour mon organisation.

Mes objectifs pro/perso du Bonheur au Travail

Pourquoi est ce que j’ai décidé de me concentrer sur le bonheur au travail me direz-vous. Alors posez-vous simplement cette question :

Et imaginez que chaque jour vous ayez un moment comme ça…

Il y a trois façons de voir son travail. La première façon, c’est d’avoir un job purement alimentaire. La seconde, c’est d’avoir un statut, d’être quelqu’un. Et la troisième approche est en rapport avec le sens que l’on donne à son métier.

Et bien pour ma part, mon intention est d’arriver à augmenter le bien-être et l’épanouissement de mes collaborateurs parce que cela donne du sens à mon métier. J’ai envie de favoriser l’engagement de chacun dans une mission commune qui nous anime tous. Nous passons la moitié de notre vie au travail, alors j’ai envie de donner un vrai sens à ce que je fais, et permettre à ceux qui m’entourent chaque jour de faire de leur travail une véritable expérience de vie.

Et c’est le projet que j’ai choisi de mener pour cette année 2017. Le plan d’action est long à mettre en place, mais les bénéfices qui nous attendent sont nombreux. Le début d’une aventure à suivre sur le blog !! 😉

Et vous, quelle est votre expérience du bonheur au travail ? 

1 Comment

  • Ariane dit :

    Merci pour ce partage d’expérience
    Être passeur de bonheur au travail est une initiale noble, qui pour atteindre pleinement ses objectifs doit avoir l’adhésion de toutes les composantes de l’entreprise.
    Pour ma part il y a quelques années , grâce à mon comité d’entreprise j’avais mis en place des activités (zumba, troc, famille day…) qui ont eu beaucoup de succès.
    C’est bien d’essayer

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