Cohabiter avec son ego

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Mon ego m’a joué des tours cette semaine. Et ça n’a pas été très agréable.
Oui je compte vous parler de mon ego. Et non, rassurez-vous, je ne suis pas schizophrène 😉

Je crois que tout a commencé suite à une discussion avec un ami qui me disait penser que tout ce que nous faisions dans la vie c’était pour nourrir notre égo. Je me devais de nuancer ses propos en lui disant qu’il était possible d’agir dans la vie sans penser à soi. N’est ce pas finalement ce qu’on appelle l’altruisme ?

Mais en y repensant, je me suis demandée si les actes que je pensais faire de façon désintéressée, étaient si désintéressés que ça et ne contribuaient pas au fond à nourrir de façon inconsciente mon ego.

Je me suis aussi interrogée sur la façon dont je réagissais aux choses qui m’arrivaient et si mon comportement n’est pas lié à une réaction de mon ego. Voilà ce qui m’a donné envie d’écrire cet article.

L’ego c’est quoi ?

ego-happycultureL’ego est une représentation de soi. Il est l’idée que nous nous faisons de nous-même.

Il est le personnage que nous pensons être. Et il prend une place plus ou moins importante dans notre conscience.

L’ego est cette force en nous qui nous pousse toujours à avoir plus. Plus de reconnaissance, plus d’attention, plus de pouvoir, plus d’argent…

C’est une force qui s’inquiète sans cesse du futur ou regrette certaines choses du passé.

L’ego nous pousse aussi sans cesse à nous comparer aux autres. Vous savez notre besoin de reconnaissance et d’attention que nous recherchons souvent edans notre quête de likes de nos publications sur les réseaux sociaux. Et bien c’est notre ego.

Notre égo s’est construit en même temps que nos croyances et nos schémas mentaux créés depuis notre plus tendre enfance et jusqu’à l’âge que nous avons maintenant.

Le problème c’est que nous croyons que notre ego c’est NOUS.

Le problème c’est que nous ne faisons pas de différence entre LUI et NOUS.

Et si nous ne faisons pas attention, nous laissons notre ego prendre les décisions pour nous et au final diriger notre vie.

J’aime voir mon ego comme la petite voix qui me censure, qui critique et me critique, et qui croit tout savoir sans forcément être dans le juste.

C’est aussi cette petite voix qui me culpabilise, me fait avoir peur, m’auto-sabotte et me fait faire des suppositions.

Cette petite voix dans la tête nous l’avons tous. Elle fait partie de nous.

La question qui se pose, c’est dans quelle mesure nous laissons cette petite voix s’exprimer. Et surtout quel est le degré d’importance que nous lui donnons.

L’ego est la racine de toute souffrance. 

Laisser place à l’être

Mais alors, si l’ego n’est pas nous. Qui est le vrai nous ?

Et bien le vrai nous, c’est l’ÊTRE.

Ça veut dire quoi l' »être » me demanderez-vous. Et comment peut-on le reconnaître ?

Et bien c’est simple. L' »Être » c’est celui qui est dans l’instant présent.

Par opposition, il n’est pas dans le « faire ». Il ne réagit pas à une situation, il n’a pas de mécanisme de défense.

L' »être » c’est finalement celui que vous êtes quand vous êtes pleinement à ce que vous faites ici et maintenant, sans ruminer des choses passées ou anticiper des choses qui ne sont pas encore arriver.

L’ego est impatient car il sait que son temps est limité ; l’esprit est patient parce qu’il se sait éternel. 

Mais alors comment on fait ?

Rassurez-vous le but n’est pas de faire la guerre à son ego voir d’essayer de le faire disparaitre. Ca serait de tout façon impossible.

L’ego fait partie de nous. Il est une partie importante de nous-mêmes.

En revanche, ce qu’il est possible de faire c’est de s’entraîner à l’identifier pour le remettre à sa juste place et cesser de lui donner autant d’importance.

Imaginez vos pensées apparaître les unes après les autres. Mais au lieu de les écouter, souvenez-vous que ce ne sont que des constructions de votre esprit.

Mettez vous alors en posture d’observateur de vos pensées, comme si vous regardiez les nuages qui passent dans le ciel. Et demandez-vous si votre ego est derrière la pensée qui vient de passer. Sans trop chercher à analyser.

Puis revenez à l’instant présent, en vous reconnectant simplement à votre respiration, ici et maintenant.

A force, on arrive à repérer notre ego. Nous avons alors le choix de l’écouter ou pas, sans le laisser décider de nos comportements.

Et en faisant cela, on gagne aussi en connaissance de soi.

Ego, je t’ai vu !!

Et ces derniers jours, comme je le disais en début d’article, mon ego m’a joué des tours car je n’ai pas su l’identifier.

J’ai vécu des choses, rien de grave je vous rassure, liées à des rencontres, des discussions, qui m’ont blessées, déçues, affaiblies. Et je n’ai pas de suite compris pourquoi.

En réalité, c’était mon ego qui en avait pris pour son grade. Rien de plus.

C’est mon ego qui me murmurait que je n’étais pas assez bien, que je ne faisais rien comme les autres, que je n’y arriverai pas.

Quelques jours plus tard, avec un peu d’introspection, d’écriture et de méditation, je peux vous dire que prendre du recul et se dire que ce type de pensées ne sont que des pensées, que nos ruminations mentales ne sont que des pensées qui vont finir par disparaître, et bien ça fait un bien fou.

Mon ego n’est qu’un mode automatique qui se substitue à ce que je suis vraiment. Et gardez ça en tête, ça change la vie !

L’ego ne nous permet d’avoir qu’une vision très limitée de la réalité. 

Je me suis alors remémorer les Accords Toltèques de Don Miguel Ruiz : »Ne prends rien personnellement » et « Ne fais pas de suppositions« . Et je me suis dit que selon la façon dont on regarde les choses, la vie peut-être bien plus simple qu’on ne le croit.

Bref, vous l’avez compris ne laissez plus votre ego vous faire souffrir.

Apprenez à observer, sans réagir.

Apprenez à l’identifier, à cohabiter avec lui sans lui laisser tout le choix des actions et décisions.

C’est ainsi que vous retrouverez votre paix intérieure…

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