Cultiver son jardin intérieur

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Qu’est ce que j’aime le printemps… Sa douceur, ses arbres fleuris, ses journées qui s’allongent, ses magnifiques couchers de soleil, ses terrasses qui se peuplent de gens plein de vie… C’est aussi le moment où on recommence à entretenir son jardin ou sa petite terrasse. A l’image du jardin, notre être intérieur se cultive aussi. Le printemps est le temps de l’année où notre moi intérieur a envie de s’épanouir encore plus, de se nourrir et de sourire à l’été qui s’annonce. Focus les façons de cultiver son jardin intérieur.

Sois satisfait des fleurs, des fruits, et même des feuilles, si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles. Edmond Rostand

Le cycle des saisons pour nous guider

Avez-vous entendu parler du cycle de la vie ? Printemps, été, automne, hiver, des cycles qui nous sont imposés par « Mère Nature« . Tout comme nous acceptons ces saisons qui rythment nos années et notre vie, il est essentiel de comprendre que chaque saison a son action. En effet, ces quatre grandes saisons régissent un cycle de changement dans nos vies.

  • Le printemps : temps des rêves, des projets, de l’énergie
  • L’été : la période que nous attendons impatiemment toute l’année, le temps des vacances
  • L’automne : la période de latence entre été et hiver, où les émotions négatives pullulent
  • L’hiver : une phase d’introspection, on se renferme, on fait du cocooning chez soi

printempsEt aujourd’hui, nous sommes au printemps. Le cycle qui nous donne un nouvel élan, nous donne envie de nous projeter de nouveau. Le printemps est le signe du renouveau et de l’espoir. On cherche à se réinventer, c’est là au fond de nous. Il faut simplement arriver à s’écouter, à s’éveiller de nouveau. Ecouter vos émotions, votre intuition !!

Je ne sais pas vous, mais moi j’ai envie de mille choses. De voyages, de rencontres, de projets qui pétillent, de soirées effervescentes, de découvertes inattendues… J’ai besoin de me dégourdir le corps et l’esprit après ces longs mois où j’ai n’ai pas pris le temps de penser suffisamment à moi.

Connais toi toi-même

Je le disais plus haut, être à l’écoute de soi nous permet d’être en connexion avec nous, avec ce que nous sommes et ce dont nous avez besoin. Avoir des moments d’introspection est crucial pour cultiver notre jardin intérieur. Avec les nombreux longs weekend qui nous attendent au mois de mai, l’occasion est parfaite pour prendre plus de temps pour soi et s’écouter.

Des méthodes comme la méditation, la relaxation ou le yoga peuvent nous y aider. Ou tout simplement ne rien faire pendant quelques minutes et reconsidérer ses besoins est un très bon début. Simplement se demander « de quoi ais-je besoin pour me sentir comblée ?« .

Je vis depuis le début de l’année une période dans ma vie personnelle assez difficile. Et l’initiative d’aller chercher régulièrement à l’intérieur de moi les choses dont j’ai besoin pour nourrir ma vie me permet d’avoir des actions au quotidien en cohésion et en harmonie avec ce en quoi j’aspire. S’écouter c’est apprendre à se connaitre mieux, mais c’est aussi accueillir ses émotions positives et négatives, et aspirer à plus de clairvoyance.

L’homme mérite qu’il se soucie de lui-même car il porte en lui les germes de son devenir. Carl G. Jung.

Cultiver son imaginaire

Cultiver son monde intérieur c’est aussi apprendre à cultiver son imagination, sa créativité. C’est d’ailleurs l’objet de mon défi de mai, mais j’y reviendrai. Développer sa créativité est une façon formidable de s’ouvrir à toutes les belles choses que nous ne connaissons pas encore. Dessin, écriture, peinture, poésie, musique, danse… il y a mille façons de trouver des sources d’inspiration pour nous aider à nous exprimer, à imaginer, à se projeter, à expérimenter et à rêver.

On parle souvent d' »imagination créatrice« . C’est parce que note imaginaire nous permet d’explorer le monde, de faire des expériences par la pensée, qui nous aident parfois à prendre des décisions, à résoudre des problèmes. L’imagination nous permet d’avoir des idées nouvelles, d’avoir de nouvelles perspectives pour soi et pour sa vie. En cela, cultiver l’imaginaire contribue aussi à cultiver son jardin intérieur.

Il est temps de vivre la vie que vous vous étiez imaginés. Henri Jame

Se reconnecter à la Nature

Ah! la Nature… plus je grandis et plus j’éprouve le besoin de m’en rapprocher, de la respecter, de la comprendre et de l’écouter. N’avez-vous jamais remarqué combien il était ressourçant de se balader en forêt ou de s’émerveiller devant un paysage magnifique ? Je suis convaincue que la Nature nous aide à nous sentir vivant. Elle est une source inépuisable d’apaisement, d’inspiration, de calme. Se reconnecter à la Nature c’est nous permettre de ralentir et simplement profiter de la beauté de ce qui est là devant nous.

La Nature a été omniprésente dans toutes les phases de l’évolution de l’Homme. Malheureusement aujourd’hui, l’Homme cherche à dominer son environnement, pensant que les ressources de la planète sont inépuisables. Le profit et le progrès ont des impacts très néfastes sur la Nature. Et nous avons oublié aujourd’hui de la respecter, de se reconnecter à elle. Nos pensées et nos actions ont des effets directes sur elle. Imaginez que les hommes disparaissent de la surface de la Terre. La Nature reprendrait ses droits, la planète  redeviendrait verte, luxuriante, sans pollution. Imaginez alors qu’il n’y ait plus aucune autre espèce de vie sur terre si ce n’est les hommes. Pourrions-nous survivre ?

Je suis convaincue aujourd’hui que notre existence même dépend de la Nature. Nous faisons partie de cette Nature. Il y a encore une grande part de spiritualité dans tout ça qui m’échappe encore. Mais notre place au sein de la Nature voir de l’Univers est un sujet passionnant que je compte bien explorer !

Trouver un sens à sa vie

Cultiver son jardin intérieur passe aussi par un débroussaillage intérieur total !! Les introspections sont plus que nécessaires de temps en temps pour se demander à soi « quel est mon rôle ? quel sens donner à ma vie? « . Ce blog est d’ailleurs le fruit de ces introspections, parce qu’il me permet de réfléchir au sens que l’on donne aux choses. Aujourd’hui, je suis convaincue que chacun à notre façon nous avons une raison d’être précise. La difficulté c’est de trouver quoi. Et je reste persuadée que tant que ce rôle ne sera pas précisément défini, nous ne pourrons pas être complètement épanouis.

Souvent je me questionne. Lequel de mes talents, de mes capacités, de mes compétences pourrait apporter une pierre à l’édifice de la vie ? Le film En quête de Sens dont je vous parlais dernièrement m’a ouvert la voie vers certaines nouvelles choses. Et je sais qu’en continuant à cultiver mon jardin intérieur, en continuant d’être à l’écoute de mes aspirations profondes, je trouverai un jour véritablement le sens que je veux donner à ma vie.

Être homme, c’est précisément être responsable. C’est sentir en posant sa pierre que l’on contribue à bâtir le monde. Saint-Exupéry

Cultiver son jardin intérieur, vous l’avez compris, est un vaste programme, mais c’est tellement passionnant et enrichissant ! Se donner la peine de faire fleurir son quotidien, sa vie c’est finalement se donner les moyens de choisir et de décider de ce qui est vraiment important pour nous. Un travail au quotidien qui passe par des moments de connexion intime avec soi et avec toutes les sources de bonheur possibles que peut nous donner la vie.

Et vous, est ce que vous avez commencer à semer les graines de votre bonheur ?

3 Comments

  • Isabelle dit :

    Cet article me parle à un point, tu ne peux pas savoir ! Plus j’avançais dans ma lecture, plus je me reconnaissais dans chaque point. A tel point que j’aurais pu l’écrire moi-même! Ça fait du bien de savoir que d’autres que moi partagent les mêmes sentiments que moi, vivent des émotions identiques et se posent les mêmes questions.

  • Angeline dit :

    C’est fou comme je me reconnais dans cet article et ce blog en général!
    En particulier dans les tirades insipides sur le sens de la vie et les humeurs de la saison. Oh que je me reconnais en toi!

  • Yves dit :

    Wow, superbe texte, merci. Et si malgré tous nos doutes, notre vie avait un sens que nous ne voyions que trop peu.
    Le connaitre ou l’effleurer nous apaise, l’ignorer nous pousse à le chercher à travers toutes nos illusions et nos fantasmes, souvent dans la douleur.
    Nos interactions avec toutes les personnes et les choses que nous côtoyons nous reflètent nos croyances et les limites que nous nous fixons, en même temps nous sommes également un miroir pour les autres, ou ils voient leur propres croyances et limites. Notre but, malgré nous, ne serait-il pas de nous faire grandir les uns les autres afin de nous ouvrir au bonheur de simplement vivre. Cela se fait autant dans l’amour que par la haine et la tristesse.
    Mais se sentiment d’insatisfaction, de vide, qui nous fait nous poser tant de questions, nous met en quête de solutions parfois toutes faites, n’est-il pas que l’étincelle qui nous permettra d’ouvrir nos yeux, après avoir « tout » essayé, utilisé tant de temps à chercher à l’extérieur ce qui se trouve à l’intérieur.
    Tant de souffrances pour « être quelqu’un », pour se définir, aux yeux de qui? Aux yeux des autres, mais surtout des nôtres.
    Çà fait peur d’être soi même. Mais qui est « soi même »? Le petit moi qui fait des crises dans les embouteillages, qui est jaloux pour des peccadilles. Ce petit moi disparaît « bien vite »… lorsqu’on l’a accepté dans toute sa faiblesse et sa souffrance: enfin il peut s’éloigner, et laisser la place à notre profondeur, celle qui permet de grandir les uns avec les autres, mais grandir dans l’amour cette fois-ci.
    Merci à Alexandre Jolien qui nous dit: La vie n’a pas à être réussie mais simplement vécue.
    Merci pour vos textes, je vous souhaite à tous de belles fêtes de Noël et de fin d’années! 😉

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