Les trois voies du bonheur

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Le bonheur, vaste sujet. Il est abordé partout, sur Internet, dans les livres, dans l’actualité. Les études et recherches qui parlent de bonheur sont pléthores et ils semblent que le bonheur soit devenu la quête majeur de notre génération. Pourtant le bonheur conserve encore bien des secrets. On a beau se concentrer sur lui, le cultiver, le développer, le chercher sous tous ses aspects, le bonheur revêt tant de formes et de dimensions différentes.

C’est en observant divers moments de ma propre vie que j’ai constaté que le bonheur, bien qu’inconstant, pouvait se ressentir à différents degrés. Nous ne sommes pas constamment heureux, et il est difficile de l’être. Il y aura toujours des périodes plus sombres ou nous rechercherons un peu plus de lumière. Favoriser le plaisir, le bien-être, travailler sur son épanouissement personnel, réaliser ses rêves, réussir… autant de moyens pour atteindre la plénitude qui trouvent aussi parfois leurs faiblesses. Explorons les trois voies qui mènent au bonheur.

Du bonheur, tout simplement

Ce premier état de bonheur est pour moi le plus pur, le plus absolu. Il réside dans notre capacité à s’émerveiller des choses simples de la vie. C’est un bonheur facile parce que notre vie est simple et douce. Une sorte de plénitude sans effort où nous n’avons qu’à recueillir les moments de grâce que notre quotidien nous amène. Comme une bouffée de bonheur inspirée en même temps que l’air que l’on respire.

Savourer un verre avec des amis dans un lieu spécial, s’émerveiller de la beauté d’un coucher de soleil, profiter d’un moment passer avec sa famille, se délecter d’un plat délicieux… autant de choses qui nous apportent de la joie, du plaisir, du bonheur.

Je crois que ces moments se ressentent surtout lorsque nos pensées et nos actions sont en accord avec notre moi profond. Je pense que ces petits moments de grâce, comme j’aime à les appeler, ne s’expriment que lorsque nous sommes en harmonie avec ce que nous sommes et ce que nous faisons. Ceux sont ces moments qui me font véritablement me sentir vivante, exister, et qui donne à ma vie un sens.

Du bonheur, et de l’optimisme

Pourtant ce bonheur simple n’est pas constant parce que certains éléments extérieurs nous rappellent sans fin que la vie n’est pas qu’un monde de bisounours (même si j’aime parfois le croire). Tout ce qui nous apporte de la joie peut à un moment donné se renverser en son contraire. Ceux sont les aléas de notre quotidien, la routine qui s’installe. Ces moments surviennent quand nous démontrons une incapacité, momentanée, à voir les moments heureux dans une vie banale dirigée par le stress du travail, du couple, des relations avec les autres, le mauvais temps, la santé qui fait des siennes et j’en passe.

Pourtant il suffit de s’arrêter une seconde, d’ouvrir les yeux, de regarder autour de soi et simplement faire preuve de gratitude parce que nous avons la chance d’être en vie, de respirer, d’être libre de faire ce que nous aimons, d’être entouré de belles personnes.

Le bonheur n’est pas un état stable mais bien une exception, quelque chose qui s’arrache aux lois ordinaires de l’existence. Socrate

Je vous laisse prendre quelques minutes pour regarder ce court-métrage de David Kadoche qui nous montre que voir le monde, sa vie, n’est finalement qu’une question de perspective.

PERSPECTIVE… je crois que ce mot est très important parce que la façon dont chacun appréhende son bonheur n’est finalement qu’une capacité à s’ouvrir à d’autres perspectives.

Du bonheur, dans l’adversité

Le troisième et dernier état de bonheur est celui que nous recherchons dans le malheur. La vie nous impose des moments douloureux à tout âge, à tout moment. Même les personnes les plus heureuses au monde sont confrontées à des choses qui vont les bouleverser. Parce que la vie est faite comme ça, avec des temps de malheur qui prennent le pas sur nos temps de bonheur. Nous devons faire face à l’adversité, à la désillusion, au désespoir, à la tristesse.

Il sera toujours difficile d’être heureux dans les grandes épreuves de la vie et il faut donc accepter que le bonheur reste fragile.

Et je crois que notre force à refaire surface plus vite réside dans notre capacité à avoir cultivé, développé les deux autres voies de bonheur mentionnées précédemment. C’est parce que nous aurons su travailler sur nos perspectives à voir les choses de façon différente que nous resterons ouverts pour de prochains moments de bonheur.

La résilience, l’acceptation, voilà ce qui nous permet de garder la tête hors de l’eau quand la vie nous a imposé d’emprunter, à un moment donné, un chemin plus triste. C’est aussi en avançant dans l’adversité, en prenant du recul par rapport aux choses que nous devenons plus sage, plus mûre. Et ça, c’est une chose tellement importante.

En travaillant sur le bonheur, notamment grâce à ce blog, en apprenant à mieux me connaître, à mieux gérer mes émotions, à reconnaître mes besoins, j’ai conscience aujourd’hui de pouvoir cheminer avec plus de force dans des moments malheureux. Parce que je sais aussi que le bonheur, si on lui ouvre grand ses bras, n’est jamais très loin. Sa lumière finit toujours par nous toucher. Peu importe les difficultés, j’essaie de ne jamais trop m’écarter des deux premières voies du bonheur, car c’est en puisant dans mes ressources intérieures que je suis et je serai capable de faire face aux hauts et aux bas de l’existence.

 Et vous, comment appréhendez-vous le bonheur ?

1 Comment

  • Isabelle dit :

    oui je crois que la perception du bonheur est une question de la façon dont on appréhende chaque situation. Si on est ouvert et positif, que l’on prend les choses comme elles sont sans chercher à les maitriser ou à les changer, il est facile de cueillir tous ces petits bonheurs qui ensoleillent notre vie, de voir la vie sous le bon côté. Ce n’est pas tout rose pour autant, mais on a alors plus de résillience pour faire face aux aléas de la vie.

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